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Séance de rattrapage

#Octobre 2020

Par Mathieu Victor-Pujebet et Jules Richard

Aland

de Thomas Germaine

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Film minuscule sur un père de famille qui, après avoir massacré celle-ci, erre entre culpabilité et folie. Né de l'esprit d'un acteur de théâtre qui fait ses débuts au cinéma qui a voulu fabriquer un plan séquence halluciné le suivant dans le décor de l'archipel des Aland. En résulte un film à la technicité impressionnante mais d'un vide narratif, thématique et cinématographique absolument sidéral. Dommage.

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Avec Thomas Germaine, 1h16, Français, 7 octobre 2020

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Yalda la nuit du pardon

de Massoud Bakhshi

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Récit suivant une jeune femme qui a assassiné son mari et qui devra être jugée lors d'une émission de télé-réalité, qui existe réellement en Iran. Au-delà de son portrait sous acide de la société Iranienne à travers cette terrible émission et du rapport qu'elle entretient entre modernité et tradition, Yalda est finalement un objet assez lourdingue au geste cinématographique un peu grossier et gras. Intriguant mais pas abouti.

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Avec Sadaf Asgari, Behnaz Jafari et Babak Karimi, 1h29, Iranien, 7 octobre 2020

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Peninsula

de Yeon Sang-Ho

 

Suite du convaincant Dernier train pour Busan, Peninsula revient 4 ans après celui-ci. L’histoire d’un groupe ayant fui la Corée contraint d’y retourner afin d’aller y chercher de l’argent. Le film est à l'opposé du premier reprenant tous les codes du blockbuster classique sans trop d'imagination. De plus tous les personnages sont stéréotypés et leur développement bâclé au profit de scènes d’actions plongées dans une image jaune qui n’arrive pas à s’associer à la noirceur de la situation. Bref un film très décevant quand on voit comment son prédécesseur avait pu traiter le sujet de manière originale. Cependant ça reste un film divertissant proposant un rythme effréné enchaînant les scènes de gunfight et de course poursuite.

Avec Gang Dong-Won, Kim Do-Yoon et Lee Jung-Hyun, 1h56, Coréen, 21 octobre 2020

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Miss

de Ruben Alves

 

Comédie grand publique qui suit un travesti qui va concourir au titre de Miss France. Grâce à ses personnages assez intelligemment composé et écrit et une esthétique soignée, Miss réussi à être un divertissement agréable et pas déconnant dans sa globalité même si un scénario trop mécanique et programmatique vient gâcher un peu la fête. Sympathique bien qu'imparfait.

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Avec Alexandre Wetter, Pascale Arbillot et Isabelle Nanty, 1h47, Français, 21 octobre 2020

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